
Un trentenaire de la région saint-loise est poursuivi pour deux faits d'agression sexuelle et pour avoir contacté 144 mineures sur Internet. Le 4 janvier, il a été placé sous contrôle judiciaire.
via : www.lamanchelibre.fr
Grosse affaire de pédophilie dans le saint-lois
Grosse affaire de pédophilie dans le saint-lois Attention à ne jamais laisser les enfants seuls devant Internet !
Le 06 janvier 2012 à 14:20 Par : Christophe Delaroche
Un trentenaire de la région saint-loise est poursuivi pour deux faits d'agression sexuelle et pour avoir contacté 144 mineures sur Internet. Le 4 janvier, il a été placé sous contrôle judiciaire.
Depuis plus d'un an, un homme âgé de 29 ans domicilié non loin de Saint-Lô contacte, via les réseaux sociaux sur Internet, de jeunes filles auxquelles il aurait demandé de se déshabiller devant leur webcam et de prendre des poses suggestives. Il leur proposait également des relations sexuelles et serait l'auteur de deux faits d'agressions.
Suite à la plainte déposée par les parents d'une victime durant l'été 2010, une longue enquête a été menée par la brigade de recherche de la gendarmerie de Saint-Lô, avec l'appui du technicien nouvelles technologies du groupement de la Manche. En decryptant les données, et en retrouvant les adresses des jeunes filles localisées dans toute la France, les forces de l'ordre ont pu remonter jusqu'à l'agresseur, qu'ils ont placé en garde à vue mardi soir 3 janvier.
Cette affaire de pédophilie est de grosse ampleur. L'individu a contacté 144 mineures, dont une partie est âgée de moins de 15 ans et les enquêteurs ont retrouvé, dans son ordinateur, une grande quantité d'images pédo-pornographiques.
Mercredi 4 janvier, en début de matinée, il a été présenté au parquet. Le procureur lui a notifié les charges retenues contre lui avant de le placer sous contrôle judiciaire. L'auteur des faits passera devant le tribunal correctionnel de Coutances le 28 février prochain pour tentative de corruption sur mineures et corruption, avec circonstances aggravées.
Plus d'informations dans l'edition de La Manche Libre du 14 janvier.

Manche : condamné pour pédophilie, il croit que la famille en veut à son argent
Un homme de 61 ans a été condamné pour des actes de pédophilie commis sur le fils de ses voisins, dans le sud-Manche.
via : www.lamanchelibre.fr
Grosse affaire de pédophilie dans le saint-lois
Grosse affaire de pédophilie dans le saint-lois Attention à ne jamais laisser les enfants seuls devant Internet !
Le 06 janvier 2012 à 14:20 Par : Christophe Delaroche
Un trentenaire de la région saint-loise est poursuivi pour deux faits d'agression sexuelle et pour avoir contacté 144 mineures sur Internet. Le 4 janvier, il a été placé sous contrôle judiciaire.
Depuis plus d'un an, un homme âgé de 29 ans domicilié non loin de Saint-Lô contacte, via les réseaux sociaux sur Internet, de jeunes filles auxquelles il aurait demandé de se déshabiller devant leur webcam et de prendre des poses suggestives. Il leur proposait également des relations sexuelles et serait l'auteur de deux faits d'agressions.
Suite à la plainte déposée par les parents d'une victime durant l'été 2010, une longue enquête a été menée par la brigade de recherche de la gendarmerie de Saint-Lô, avec l'appui du technicien nouvelles technologies du groupement de la Manche. En decryptant les données, et en retrouvant les adresses des jeunes filles localisées dans toute la France, les forces de l'ordre ont pu remonter jusqu'à l'agresseur, qu'ils ont placé en garde à vue mardi soir 3 janvier.
Cette affaire de pédophilie est de grosse ampleur. L'individu a contacté 144 mineures, dont une partie est âgée de moins de 15 ans et les enquêteurs ont retrouvé, dans son ordinateur, une grande quantité d'images pédo-pornographiques.
Mercredi 4 janvier, en début de matinée, il a été présenté au parquet. Le procureur lui a notifié les charges retenues contre lui avant de le placer sous contrôle judiciaire. L'auteur des faits passera devant le tribunal correctionnel de Coutances le 28 février prochain pour tentative de corruption sur mineures et corruption, avec circonstances aggravées.
Plus d'informations dans l'edition de La Manche Libre du 14 janvier.

Manche : le pédophile avait agressé la fille de sa compagne
Mercredi 14 décembre 2016, un homme de 59 ans a été condamné à deux ans de prison ferme pour des agressions sexuelles sur la fille de son ancienne compagne. Des faits commis à Coutances (Manche).
via : www.lamanchelibre.fr
Manche : le pédophile avait agressé la fille de sa compagne
Manche : le pédophile avait agressé la fille de sa compagne Ces faits de pédophilie se sont déroulés à Coutances.
Le 15 décembre 2016 à 16:00
Mercredi 14 décembre 2016, un homme de 59 ans a été condamné à deux ans de prison ferme pour des agressions sexuelles sur la fille de son ancienne compagne. Des faits commis à Coutances (Manche).
A l'audience du 14 décembre 2016 du tribunal correctionnel de Coutances (Manche) comparait un homme de 59 ans pour agression sexuelle sur une mineure de moins de quinze ans.
"Au début, je croyais qu'il jouait"
A sa sortie de prison après avoir purgé une peine pour agression sexuelle, Philippe Lebreuilly se met en ménage à Coutances (Manche) avec la mère de celle qui deviendra sa victime. La jeune fille révélera que du 23 mai 2005 au 23 septembre 2009, alors qu'elle avait entre 10 et 14 ans, le prévenu s'est livré à des attouchements. Il rôde dans la salle de bains... "Au début, je croyais qu'il jouait". Puis les choses ont pris une tournure plus explicitement sexuelle, des attouchements plus précis, des palpations de la poitrine naissante, des photos dénudées et parfois, il se masturbe devant elle.
Le prévenu nie tout en bloc
Le prévenu nie tout en bloc. Il explique que c'est par vengeance que la mère et la fille l'accusent. Il les a en effet chassées de son domicile. Il évoque la mère: "Elle était devenue méchante... en parole, en tout... Il fallait toujours céder".
La victime a fait deux tentatives de suicide
C'est d'abord à son petit ami qu'elle parlera de ce qui lui est arrivé et c'est lui qui l'encouragera à porter plainte le 27 octobre 2011. Pendant cinq ans, jusqu'à ce jour, devant son petit ami, sa mère, des assistantes sociales, la police et un psychiatre, jamais elle ne dévie dans la relation des faits, un discours constant et précis. L'expertise psychiatrique ne décèle aucune tendance à la mythomanie ou à l'affabulation, elle estime son discours crédible. Le psychiatre indique que la jeune femme, qui a aujourd'hui 21 ans, souffre de syndrome post-traumatique, elle a des difficultés relationnelles avec son compagnon et elle a fait deux tentatives de suicide.
Elle ne demande pas d'argent
La victime n'est pas en mesure d'affronter son agresseur, elle fait dire par son avocat qu'elle ne demande pas d'argent mais qu'elle a besoin que les faits soient reconnus pour qu'elle puisse se reconstruire et effacer le sentiment de culpabilité qu'elle éprouve encore. L'avocat de la défense considère qu'il n'y a pas de preuves: "C'est parole contre parole". Il estime que les jeux dans la salle de bains n'avaient pas de caractère sexuel et que le faisceau de présomptions est insuffisant. De plus il affirme que"l'explication de la vengeance n'est pas absurde". En conséquence, il demande la relaxe. Le tribunal déclare Philippe Lebreuilly coupable et le condamne à deux ans de prison ferme. Plus un suivi socio-judiciaire de cinq ans assortis d'une obligation de soins psychiatriques. Il sera inscrit au fichier des délinquants sexuels.
Coutances. Deux ans fermes pour un pédophile
Deux ans fermes pour un pédophile Ces faits de pédophilie se sont déroulés à Coutances.
Le 21 décembre 2016 à 14:50
A l'audience du 14 décembre du tribunal correctionnel de Coutances comparaissait un homme de 59 ans pour agression sexuelle sur une mineure de moins de quinze ans. C'est à sa sortie de prison où il a purgé une peine pour agression sexuelle, que Philippe Lebreuilly se met en ménage à Coutances avec la mère de celle qui deviendra sa victime. La jeune fille révélera que du 23 mai 2005 au 23 septembre 2009, alors qu'elle avait entre 10 et 14 ans, le prévenu s'est livré à des attouchements. Il rôde dans la salle de bain... "Au début, je croyais qu'il jouait". Puis les choses ont pris une tournure plus explicitement sexuelle, des attouchements plus précis, des palpations de la poitrine naissante, des photos dénudées et parfois, il se masturbe devant elle. La victime ne demande pas d'argent Le prévenu nie tout...

Agression sexuelle dans la Manche : six mois ferme
Vendredi 2 décembre 2016, un homme déjà condamné pour des faits de viols sur mineures a été de nouveau condamné à de la prison ferme. Cette fois-ci pour une agression sexuelle à Saint-pair-sur-Mer (Manche).
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Manche : le pédophile avait agressé la fille de sa compagne
Manche : le pédophile avait agressé la fille de sa compagne Ces faits de pédophilie se sont déroulés à Coutances.
Le 15 décembre 2016 à 16:00
Mercredi 14 décembre 2016, un homme de 59 ans a été condamné à deux ans de prison ferme pour des agressions sexuelles sur la fille de son ancienne compagne. Des faits commis à Coutances (Manche).
A l'audience du 14 décembre 2016 du tribunal correctionnel de Coutances (Manche) comparait un homme de 59 ans pour agression sexuelle sur une mineure de moins de quinze ans.
"Au début, je croyais qu'il jouait"
A sa sortie de prison après avoir purgé une peine pour agression sexuelle, Philippe Lebreuilly se met en ménage à Coutances (Manche) avec la mère de celle qui deviendra sa victime. La jeune fille révélera que du 23 mai 2005 au 23 septembre 2009, alors qu'elle avait entre 10 et 14 ans, le prévenu s'est livré à des attouchements. Il rôde dans la salle de bains... "Au début, je croyais qu'il jouait". Puis les choses ont pris une tournure plus explicitement sexuelle, des attouchements plus précis, des palpations de la poitrine naissante, des photos dénudées et parfois, il se masturbe devant elle.
Le prévenu nie tout en bloc
Le prévenu nie tout en bloc. Il explique que c'est par vengeance que la mère et la fille l'accusent. Il les a en effet chassées de son domicile. Il évoque la mère: "Elle était devenue méchante... en parole, en tout... Il fallait toujours céder".
La victime a fait deux tentatives de suicide
C'est d'abord à son petit ami qu'elle parlera de ce qui lui est arrivé et c'est lui qui l'encouragera à porter plainte le 27 octobre 2011. Pendant cinq ans, jusqu'à ce jour, devant son petit ami, sa mère, des assistantes sociales, la police et un psychiatre, jamais elle ne dévie dans la relation des faits, un discours constant et précis. L'expertise psychiatrique ne décèle aucune tendance à la mythomanie ou à l'affabulation, elle estime son discours crédible. Le psychiatre indique que la jeune femme, qui a aujourd'hui 21 ans, souffre de syndrome post-traumatique, elle a des difficultés relationnelles avec son compagnon et elle a fait deux tentatives de suicide.
Elle ne demande pas d'argent
La victime n'est pas en mesure d'affronter son agresseur, elle fait dire par son avocat qu'elle ne demande pas d'argent mais qu'elle a besoin que les faits soient reconnus pour qu'elle puisse se reconstruire et effacer le sentiment de culpabilité qu'elle éprouve encore. L'avocat de la défense considère qu'il n'y a pas de preuves: "C'est parole contre parole". Il estime que les jeux dans la salle de bains n'avaient pas de caractère sexuel et que le faisceau de présomptions est insuffisant. De plus il affirme que"l'explication de la vengeance n'est pas absurde". En conséquence, il demande la relaxe. Le tribunal déclare Philippe Lebreuilly coupable et le condamne à deux ans de prison ferme. Plus un suivi socio-judiciaire de cinq ans assortis d'une obligation de soins psychiatriques. Il sera inscrit au fichier des délinquants sexuels.

Calvados : une fillette victime d'agressions sexuelles par l'amant de sa mère
Un homme de 56 ans a été condamné à 4 ans de prison ferme en cette fin septembre 2016 pour agressions sexuelles et corruption de mineurs sur une enfant âgée de moins de 10 ans à l'époque des faits. Elle était la fille de la femme avec qui il avait une relation libertine.
via : www.lamanchelibre.fr
Agression sexuelle dans la Manche : six mois ferme
Agression sexuelle dans la Manche : six mois ferme C'est à Saint-pair-sur-Mer (Manche) où cette agression sexuelle s'est produite.
Le 05 décembre 2016 à 10:04
Vendredi 2 décembre 2016, un homme déjà condamné pour des faits de viols sur mineures a été de nouveau condamné à de la prison ferme. Cette fois-ci pour une agression sexuelle à Saint-pair-sur-Mer (Manche).
Le 2 décembre 2016, Didier Viala, 53 ans, s'est retrouvé dans le box des accusés, pour être jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Coutances (Manche). Il lui est reproché une agression sexuelle sur une commerçante de Saint-Pair-sur-Mer (Manche), près de Granville, le 29 novembre dernier.
Il caresse la commerçante
Le prévenu habite Condé-sur-Noireau (Calvados) et souhaite s'installer dans la région de Granville (Manche). Il reconnaît les faits. Il explique qu'une semaine auparavant, il était entré dans la boutique pour s'informer des prix. Le jour des faits, il flâne dans les rues de Saint-Pair-sur-Mer (Manche) quand il reconnaît la commerçante. Il entre pour la saluer, c'est à ce moment que, pris d'une pulsion, il plaque sa main sur l'entrecuisse de sa victime et se met à la caresser. Surprise, la jeune femme de 34 ans mais qui en parait beaucoup moins, se raidit. L'agresseur tente de la rassurer puis s'approche à nouveau pour la caresser encore. Devant la réaction effrayée de sa victime, le prévenu sort rejoindre sa mère qui l'attend devant la boutique.
Déjà condamné pour des viols sur mineures
Le lendemain, Didier Viala téléphone à sa victime pour présenter ses excuses et la dissuader de porter plainte. C'est ce coup de fil qui permettra aux gendarmes de l'identifier et de placer l'agresseur en garde à vue.
Le prévenu a déjà été condamné à deux reprises pour viols sur mineures par une cour d'assises. Il précise qu'à la sortie de sa dernière incarcération, il n'a pas fait l'objet d'un suivi particulier et il n'a pas suivi de soins. Devant le tribunal, il se dit prêt à suivre un traitement hormonal, autrement dit une castration chimique pour maîtriser ses pulsions sexuelles.
Célibataire, il vit avec sa mère
Didier Viala est célibataire et vit avec sa mère. Il admet souffrir de frustrations sexuelles. Il explique aussi qu'il a subi des sévices sexuels de la part de son père alors qu'il était enfant. L'expertise psychiatrique ne révèle pas de maladies mentales, mais estime que le risque de récidive est élevé en absence de soins.
Le tribunal déclare Didier Viala coupable et le condamne à six mois de prison ferme avec mandat de dépôt. Il accompagne cette peine d'un suivi socio-judiciaire de cinq ans assorti d'un sursis de deux ans. Il lui est interdit de communiquer avec sa victime et de paraître à Saint-Pair-sur-Mer. L'agresseur reçoit également une injonction de soins. Le président précise que la loi n'autorise pas à imposer un traitement mais qu'en absence de soins, le sursis de deux ans pourrait être révoqué. Il encourage le délinquant sexuel à démarrer ses soins dès son arrivée en prison.

L'instituteur pédophile veut expliquer le "désastre" de ses viols
Des actes "ignobles" qu'il va "essayer d'expliquer" aux parents des fillettes violées dans sa classe. Un ancien instituteur est jugé depuis jeudi par la cour d'assises de Savoie qui a autorisé la presse, "pour l'intérêt commun", à assister au procès.
via : www.lamanchelibre.fr
L'instituteur pédophile veut expliquer le "désastre" de ses viols
L'instituteur pédophile veut expliquer le "désastre" de ses viols Eric Molcrette à son arrivée le 8 décembre 2016 au tribunal à Chambery - JEAN-PIERRE CLATOT [AFP]
Le 08 décembre 2016 à 19:10
Des actes "ignobles" qu'il va "essayer d'expliquer" aux parents des fillettes violées dans sa classe. Un ancien instituteur est jugé depuis jeudi par la cour d'assises de Savoie qui a autorisé la presse, "pour l'intérêt commun", à assister au procès.
Que pensez-vous des pédophiles? "Mon opinion a toujours été la même et l'est toujours aujourd'hui: c'est abject et inacceptable", répond Eric Molcrette, 51 ans, accusé de viols et d'agressions sexuelles sur 19 de ses élèves de grande section de maternelle et CP, âgées de 5 et 6 ans, à l'école de Planaise, petit village de Savoie, entre 2011 et 2013.
Il répond aussi d'attouchements sur 11 fillettes de 8 à 12 ans lors d'un camp de vacances équestre à Mornac-sur-Seudre (Charentes-Maritimes), à l'été 2012.
Cet homme au physique sportif, cheveux grisonnants, "reconnaît l'ensemble des faits" qui lui sont reprochés. Et d'expliquer, jeudi, que s'il a "tenu jusqu'à aujourd'hui" après une tentative de suicide en détention provisoire, "c'est pour essayer d'expliquer le processus long et complexe qui a amené à ce désastre".
Quand les gendarmes sont venus le chercher à son domicile le 11 avril 2013, il était "totalement surpris et nous a suivis sans résistance", raconte à l'audience le directeur d'enquête.
"Ils ont prononcé le mot viol", se remémore M. Molcrette. "C'est à ce moment que tout s'est effondré, que ces actes ignobles que j'avais commis sont devenus réels", ajoute ce père de deux enfants, qui parle d'une "addiction" contractée au "contact d'internet".
Entre 2011 et 2013, cet homme au couple en déliquescence et affecté par une rupture amoureuse extra-conjugale, a organisé des cours de soutien par petits groupes, qui se finissaient par des "jeux du goût" pour garder un caractère "ludique". Les yeux bandés, les enfants devaient reconnaître des goûts en léchant un produit. Qui s'est avéré être le "zizi" du maître pour 18 enfants.
"Il faut que ça cesse"
La lecture de l'acte d'accusation et l'énumération finale des noms de toutes les petites victimes, dont beaucoup n'ont pas conscience de ce qui leur est arrivé, se font dans un silence pénible. Dans l'assistance, les visages se crispent, un mari serre l'épaule de sa femme, une mère essuie ses larmes.
L'accusé dans son box est figé, tourné de trois-quarts vers la cour. Il ne regarde pas les parents de toute la journée. Des parents qui comme "tous les parents accompagnent leur enfant à l'école avec confiance", selon Me Daniel Cataldi, avocat de plusieurs familles.
Et s'il ne s'agit pas de faire le procès de l'Éducation nationale, l'institution sera questionnée. "Ces conneries, ces jeux du goût, il faut que ça cesse!" confie à l'AFP un père de Planaise, qui attend que "justice soit faite et que ça finisse".
Pour lui, "il faut qu'on en parle, comme on a parlé de Villefontaine", ce retentissant scandale d'un directeur d'école de l'Isère, déjà condamné pour recel d'images pédopornographiques avant d'être arrêté, en 2015, pour de semblables "ateliers" pervers. Et de se suicider en prison, un an plus tard, avant son procès.
Le procès devait se dérouler à huis clos mais la cour a finalement autorisé la présence de la presse. Me Cataldi a plaidé "l'intérêt commun de comprendre l'incompréhensible" et de "faire disparaître l'ombre et le silence qui ont permis la réalisation de ces faits".
"On ne va pas effacer ce qui s'est passé, mais si ça peut servir ne fût-ce qu'à une enfant, il faut un huis clos partiel", a aussi argué le père d'une victime de Mornac.
Lundi, la Fondation pour l'enfance fait citer comme témoin l'ancien ministre de l'Éducation nationale Luc Ferry, qui sera présent. En revanche, l'actuelle ministre Najat Vallaud-Belkacem, également citée, ne se présentera pas pour des raisons de procédure, selon son cabinet.
Eric Molcrette encourt 20 ans de réclusion criminelle. Verdict le 16 décembre.

Manche. Mort du bébé de 19 mois à Cherbourg : six ans de prison ferme pour la belle-mère
La cour d'assises de la Manche a livré son verdict ce vendredi 7 octobre 2016, après trois jours de procès. La belle-mère de la fillette de 19 mois décédée à Cherbourg (Manche) a écopé de six ans de prison ferme, pour violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
via : www.lamanchelibre.fr
Manche. Mort du bébé de 19 mois à Cherbourg : six ans de prison ferme pour la belle-mère
Manche. Mort du bébé de 19 mois à Cherbourg : six ans de prison ferme pour la belle-mère Six ans de prison ferme. C'est le verdict de ce procès d'assises qui aura duré trois jours à Coutances (Manche). - Archives
Le 07 octobre 2016 à 21:18
La cour d'assises de la Manche a livré son verdict ce vendredi 7 octobre 2016, après trois jours de procès. La belle-mère de la fillette de 19 mois décédée à Cherbourg (Manche) a écopé de six ans de prison ferme, pour violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Devant la cour d'assises de Coutances ce vendredi 7 octobre 2016, c'était le dernier jour du procès de Michelle Voisin, accusée de violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner suite au décès d'une fillette de 19 mois à Cherbourg, le 5 décembre 2011. La fille de son compagnon.
Lire: La belle-mère se contredit sur les raisons de la mort du bébé de 19 mois à Cherbourg
Et lire: Le bébé de 19 mois mort à Cherbourg était-il maltraité?
Des versions peu crédibles
L'avocat général insiste sur les nombreuses versions fournies par l'accusée. Il fait remarquer que même la dernière version, où la jeune femme reconnaît avoir projeté l'enfant vers un lit pour porter secours à son fils qui avait chuté, ne tient pas la route. En effet, l'expertise médicale avait conclu que les deux lésions constatées à la tête, ne pouvaient venir que de deux impacts distincts. Le médecin précise: "Une constatation inconsistante avec la version de l'accusée".
Jalousie et vengeance comme mobiles?
Le ministère public explique l'animosité de Mme Voisin par la jalousie qu'elle éprouvait à l'égard de l'ex de son conjoint, la mère de la petite. Il poursuit: "La tentation est grande quand on a, à sa disposition, l'enfant pour assouvir sa vengeance". Considérant qu'il y a bien violence volontaire, il requiert neuf ans de prison ferme. Pour le père de la victime, accusé de violence volontaire sans ITT sur sa fille, il réclame un an de prison avec sursis.
Peu soutenue par son conjoint
L'avocate du père plaide que celui-ci a déjà subi une garde à vue, cinq ans de contrôle judiciaire et qu'il se retrouve devant une cour d'assises pour un délit qui pourrait être sanctionné par un simple rappel à la loi. Elle demande une reconnaissance de culpabilité sans prononcé de peine.
Pour atténuer la responsabilité de sa cliente, l'avocate de Michelle Voisin rappelle l'immaturité, la dépression l'épuisement de la belle-mère du bébé et le manque de soutien de son conjoint.
L'avocate explique qu'il est fréquent que la version des faits fluctue au cours de la garde à vue. Elle souligne que depuis la fin de celle-ci, le récit des faits a très peu changé.
6 ans ferme pour la belle-mère, 6 mois avec sursis pour le père
C'est en effet le verbe employé pour décrire le geste de Michelle Voisin qui pose problème. A-t-elle "lâché", "jeté", "lancé", "projeté" la fillette? A-t-elle maladroitement visé le lit, ou a-t-elle volontairement projeté l'enfant contre un mur?
La défense plaide pour une requalification des faits en homicide involontaire, un délit où la peine encourue est moindre. Elle ajoute: "La loi du talion a laissé des traces... Il faudrait que l'intention de blesser soit reconnue pour que cela soit un crime".
La cour reconnaît Michelle Voisin coupable de violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner et la condamne à six ans de prison ferme. Le père de la victime écope de six mois avec sursis.